Un garçon peignant à la craie quelques lettres sur les murs d’une maison de la ville nous emmène sur la place adjacente où se déroule la vie publique en cette journée ensoleillée : enfants, femmes, hommes, jeunes et vieux, tout le monde se prête au jeu, se poursuit, danse, parle ou crie, toujours en mouvement. La caméra capte ce moment de vie collective dans un mouvement d’une fluidité époustouflante, nous donnant le sentiment que nous pourrions potentiellement être chacun d’entre eux ou tous à la fois, proches de tout et en même temps étrangement détachés, volant au-dessus et regardant la vie se dérouler de loin.