La guerre a presque tout détruit au Tchad et les gens avaient d’autres priorités que le cinéma. La vie théâtrale tchadienne est intense contrairement à celle du cinéma. Mais il y a un début d’émulation. Les jeunes ont envie de se frotter à l’image. Jusqu’à peu, le Tchad représenté à l’international dans le domaine du cinéma juste par deux réalisateurs Mahamat Saleh Haroun et Issa Serge Coello, est qualifié d’un pays sans cinéma par les experts du domaine (aucune école de cinéma, une seule salle de cinéma « qui ne fonctionne pratiquement pas »), il n’y avait eu que des courts et moyens métrages à travers le célèbre réalisateur Tchadien Mahamat Saleh Haroun (qui a reçu le Prix du Jury pour Un Homme qui crie au Festival de Cannes en 2010). Il n’y a donc pas d’école d’audiovisuel et pas d’acteurs professionnels. J’ai ainsi voulu faire un carriere dans ce domaine. Je suis arrivé dans ce milieu presque par hasard et avec beaucoup des sacrifices.